Dans les endroits des plus exposés de la ville, il peut y arriver qu’il y ait des commandes de fresques murales sur de grands murs. Il existe différents organismes organisateurs de l’opération: il s’agit bien souvent d’associations culturelles, de riverains, mais aussi des Mairies directement. On sait par exemple que le maire du 13eme arrondissement est un monsieur particulièrement sensible au Street Art qui a permis à de nombreux artistes internationaux d’investir ses murs.

Des commandes de fresques graffiti institutionnelles / officielles

Un appel d’offre est alors ouvert, et des artistes plus ou moins pistonnés sont sollicités (eh oui ma bonne dame!) pour des budgets plus ou moins honnêtes. Quoi qu’il en soit, de jolies fresques naissent en quelques jours, exposées et accessibles directement aux passants. Mais en étant exposée à la rue, notre jolie fresque l’est aussi aux « collègues », dont ceux qui ne sont pas forcément enthousiastes.

Les gens qui ne sont pas d’accord

Les motivations peuvent être diverses : la jalousie et la frustration de ne pas avoir fait partie de la fête par exemple. Cela peut être aussi un désaccord avec le fait de « vendre le graffiti » qui ne devrait uniquement être dans un cadre illégal. Du coup, en fonction de la notoriété et du respect des artistes présents sur la fresque, le mur peut se retrouver détérioré ou floppé assez rapidement…Parfois c’est dommage, parfois non. On n’est jamais à l’abris non plus du débutant qui n’a pas conscience que de repasser une fresque ne soit pas très respectueux, ou de l’étudiant en école d’art un peu alcoolisé en fin de soirée !

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Fresque élaborée VS flops

Artiste, Hakim Idriss, fondateur, auteur,

Hakim Idriss
Artiste et fondateur de Graffeur Paris
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