Il ne portait pas de nom alors on lui en a trouvé un. Certains des plus extrémistes d’entre nous pourraient sortir des discours du genre « Le Street Art, c’est bobo de toutes façons », mais on n’est pas tout à fait d’accord avec cette vision des choses et d’ailleurs, nous on parle d’une typologie de Street Art bien particulière. On va essayer de le définir le mieux possible de manière à ce que vous puissiez l’identifier et qu’à la fin vous puissiez vous dire « ahhhhhh oui, je vois de quoi ils parlent ! ». Si d’ailleurs vous êtes vous-même artistes et que vous rentrez dans cette catégorie, « no offense », il n’y a rien de personnel, c’est juste un point de vue qui nous est propre et pis t’façon, vous pouvez toujours fermer cette fenêtre si la lecture de cet article vous est désagréable. Nous, on continue sur notre lancée et il y a déjà quelqu’un derrière vous sur la toile qui est sur le point de venir le parcourir.

Du street Art qui n’a rien à voir avec le street art

Le « street art bobo » est pratiqué par des nouveaux venus. Attention, on ne blâme personne de s’intéresser à cet art depuis peu de temps. Non. ce que l’on reproche simplement à certain, s’est de ne pas trop s’intéresser à la culture sur laquelle ils s’apprêtent à surfer et à ne surtout pas s’intéresser aux artistes en présence, notamment ceux qui ont fait son histoire. D’ailleurs, les addict du « Street Art Bobo » n’utilisent pas trop la bombe. Ben oui, parce que « c’est difficile » et « ça coule ». Du coup ils ont plutôt tendance à se tourner vers les pinceaux et les rouleaux. A la limite une ou deux bombe mais uniquement avec un pochoir qu’ils auront eu le temps de peaufiner dans la grange de mamie. Là encore attention, on aime beaucoup les mamies hein, pas d’amalgames. 

De l’illustration sur les murs

Ce qui est parfois légèrement regrettable est que dans le cas du « StreetArt Bobo », on sent bien plus de filiation avec le monde de l’illustration qu’avec le graffeur « lambda » qui peint dans la rue. C’est plutôt un hobby du dimanche (voire du samedi soir) qui donne image super cool et transgressive auprès de son groupe d’amis. Bon, sur ce point, on est pas vraiment tous aussi critique dans l’équipe : beaucoup d’entre nous pense que de tout temps le graffiti a été pratiqué dans toutes les couches de la société et que chacun a sa place. On restera donc sur cet esprit « Peace, Love and Unity » (On est sûrs que les Street Artist Bobos n’auront pas compris la référence) !

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Artiste, Hakim Idriss, fondateur, auteur,

Hakim Idriss
Artiste et fondateur de Graffeur Paris
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