Un graffeur peut-il être professionnel ? 

C’est une question qui pourrait faire débat entre d’un côté : ceux qui considèrent qu’il s’agit d’une forme d’expression artistique « protestataire » qui a uniquement sa place dans la rue, sur les trains ou tout autre espace illégal. Et de l’autre côté : ceux qui l’envisagent d’une autre manière. 

En réalité tout dépend de ce que l’on met derrière le mot « graffeur » et dans notre cas il s’agit d’un peintre muraliste qui réalise des productions inspirées de sa pratique passée dans l’environnement urbain. Nous sommes totalement le type de structure qui exploite nos compétences initiales de « graffiti artiste » à des fins commerciales, dans des projets de décorations et de collaborations professionnelles. Nous assumons pleinement ce choix qui nous permet de vivre de notre Art et d’amener notre culture dans des lieux et contextes où nous n’aurions jamais pu être acceptés par le passé. Sans oublier l’indépendance totale que nous avons dans nos vies, contrairement à d’autres qui auraient fait un choix différent (et que nous respectons par ailleurs).

« Graffeur professionnel » ne veut donc ne veut rien dire si on lui attribue son sens premier, mais peut être utilisé si on a une autre vision des choses, ce qui est notre cas. Le mot graffeur aura donc plus tendance chez nous à vouloir dire « peintre muraliste » voir « décorateur ».

Graffiti, street art, Los Angeles, Venice St
Graffiti artiste à Los Angeles

Artiste, Hakim Idriss, fondateur, auteur,

Hakim Idriss
Artiste et fondateur de Graffeur Paris
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